Objectif Top 10

Objectif Top 10

Même si certaines stars du tennis ne sont pas prêtes à laisser leur place tout en haut du classement ATP, la composition du Top 10 a souvent réservé quelques surprises ces dernières saisons. Vu l’âge de certains cadors du circuit et la fréquence des blessures, il convient d’ores et déjà de suivre une génération montante qui pourrait s’installer durablement en haut du classement dans les prochaines années. En ce début de saison, PariFuté s’est donc intéressé à plusieurs jeunes joueurs ayant le talent pour s’imposer à moyen terme parmi l’élite du tennis mondial.

Nom: Rublev  Prénom: Andrey  Age: 22 ans  Pays: Russie  ATP: 18 ème

Auteur d’une entrée fracassante sur le circuit ATP en 2017, Andrey Rublev semblait parti pour la gloire. C’était sans compter une année 2018 plombée par une fracture de stress au dos qui l’a éloigné des terrains pendant 3 mois. Cette blessure a laissé des traces sur le mental et le jeu du jeune joueur très irrégulier dans ses performances jusqu’à l’été dernier. Conquérant et agressif à Hambourg puis à Cincinnati (vidéo), le russe a ensuite remporté un titre à Moscou synonyme de rédemption. Reparti sur des bases très élevées en janvier avec 2 titres à son actif, ce joueur combatif au coup droit ravageur a démontré qu’il faudrait compter sur lui cette année.

Nom: Shapovalov  Prénom: Denis  Age: 20 ans  Pays: Canada  ATP: 13 ème

Malgré des résultats irréguliers voire décevants en Grand Chelem, Denis Shapovalov est sans doute l’un des jeunes talents ayant la plus grosse marge de progression. Joueur à forte personnalité pratiquant un tennis offensif, le canadien a su tenir tête à plusieurs cadors du circuit depuis le début de sa carrière (vidéo). L’obtention en fin de saison dernière de son premier titre à Stockholm et l’arrivée comme nouveau coach de l’ancien joueur Mikhail Youzhny, peuvent lui permettre de franchir un palier. Parfois agacé sur le court, ce prodige au revers à une main devra travailler sur son mental s’il souhaite atteindre les sommets en 2020.

Nom: De Minaur  Prénom: Alex  Age: 20 ans  Pays: Australie  ATP: 21 ème

Contraint de déclarer forfait pour le tournoi d’Adélaïde puis pour l’Open d’Australie suite à une déchirure abdominale, Alex De Minaur avait sans doute imaginé un meilleur début d’année. Professionnel depuis l’âge de 17 ans, il a démontré un gros potentiel ces deux dernières saisons, passant de la 208ème à la 31ème place du classement ATP en 2018 puis en remportant 3 tournois ATP 250 l’année dernière (vidéo). Combatif, le meilleur joueur australien possède un solide jeu de fond de cour et défend aussi très bien. S’il arrive à gagner en régularité et qu’il progresse dans les autres surfaces que le dur, nul doute que le Top 10 lui tendra les bras rapidement.

Nom: Auger-Aliassime  Prénom: Felix  Age: 19 ans  Pays: Canada  ATP: 22 ème

Souvent comparé à Kylian Mbappé pour son talent précoce et sa maturité, Felix Auger-Aliassime est devenu à 14 ans le plus jeune vainqueur d’un match chez les professionnels. La tête sur les épaules, il a ensuite gravi les échelons jusqu’à disputer ses premiers tournois ATP en 2018. Seulement un an plus tard, il atteint sa première finale à Rio et devient le plus jeune demi-finaliste du Master 1000 de Miami l’été dernier. Malheureusement, plusieurs blessures sont venues gâcher la deuxième partie de saison du canadien qui semble de retour en forme et à l’aube d’une belle année 2020 au regard de son récent match contre Rublev (vidéo).

Nom: Sinner  Prénom: Jannik  Age: 18 ans  Pays: Italie  ATP: 79 ème

Nouveau venu dans le Top 100 à seulement 18 ans, Jannik Sinner fait partie des révélations de l’année dernière. 763ème joueur mondial en janvier 2019, l’italien semble avoir fait le bon choix en s’orientant rapidement vers le circuit ATP plutôt que de continuer à jouer en juniors. Bien entouré, ce jeune joueur agressif dans le jeu mais calme sur un court, a intégré, dès l’âge de 11 ans, l’académie de l’excellent Riccardo Piatti. Une collaboration payante qui le mène en fin de saison dernière à une surprenante victoire lors des Next Gen ATP Finals (vidéo), tournoi réunissant les meilleurs espoirs. Bien lancé, l’italien a les moyens de poursuivre sa belle progression.

A cette liste pourrait s’ajouter le polonais Hubert Hurcacz âgé de 22 ans et en constante progression depuis ses débuts professionnels en 2015. Espoir de tout un pays, ce grand gaillard d’1m96 a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs. Reste à savoir s’il lui reste un peu de marge pour continuer de progresser et obtenir de meilleurs résultats dans les Grands Chelem en 2020. Récent lauréat à Auckland, Ugo Humbert fait partie, à 21 ans, des meilleurs espoirs français. S’il a montré de la qualité dans son jeu, il devra faire ses preuves contre les meilleurs joueurs du circuit cette année. Plusieurs autres jeunes joueurs comme les américains Fritz et Opelka, ou encore Kecmanovic et Bublik seront capables de coups d’éclats dans un sport où la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. Les champions de ces dernières années nous ont prouvé que les grands joueurs sont ceux qui durent...

Meeting d’Hiver de Trot

Meeting d’Hiver de Trot

Le moment que tous les amoureux du trot attendent est enfin arrivé. Ce mercredi annonce le lancement du meeting d’hiver de Vincennes qui fait vibrer chaque année pendant plusieurs mois les turfistes aguerris. Le temple du trot ne porte jamais aussi bien son nom que lors de ces longs mois d’hiver. Les jumelles sont braquées sur les trotteurs venus parfois de toute l’Europe pour participer aux belles épreuves que propose le programme de trot français. Direction la cendrée de Vincennes sur le sulky de PariFuté pour découvrir et comprendre ce grand événement.

LE MEETING DE VINCENNES EN CHIFFRES

Le meeting de Vincennes se déroule durant 4 mois du 30 octobre 2019 au 29 février 2020 et comprend 90 réunions dans lesquelles sont réparties 746 courses. Parmi ces épreuves, on retrouve 11 courses de Groupe I dont le Grand Prix d’Amérique qui fêtera en février prochain ses 100 ans et pour lequel la limite d’âge des participants a été rehaussée de 10 à 11 ans. Double champion en titre au nombre de victoires dans un meeting, l’entraîneur Jean-Michel Bazire détient le record de 71 victoires obtenues dans l’édition précédente.

LES PLUS BELLES COURSES 

• Épreuves de trot attelé menant au Grand Prix d’Amérique du 26 janvier.
Comme chaque année, les meilleurs trotteurs se donnent rendez-vous le dernier dimanche de janvier sur le plateau de Gravelle. Pour participer à la plus grande course de trot attelé au monde, les chevaux qui n’ont pas les gains suffisants disposent de six courses qualificatives pour gagner leur ticket. Parmi ces épreuves de Groupe, les «4B» sont les plus généreuses pour obtenir le précieux sésame. 

17 novembre: Grand Prix de Bretagne (3 premiers qualifiés)
8 décembre: Grand Prix du Bourbonnais (3 premiers qualifiés)
22 décembre: Critérium Continental et Prix Ténor de Baune (gagnant qualifié)
29 décembre: Grand Prix de Bourgogne (3 premiers qualifiés)
12 janvier: Grand Prix de Belgique (3 premiers qualifiés)

Les deux autres étapes de la «Triple Couronne»
Remporter la Triple Couronne se traduit par enchaîner des victoires dans le Grand Prix d’Amérique, Grand Prix de France (2 février) et Grand Prix de Paris (23 février). Ces 3 courses ayant des distances très différentes, réaliser le triplé est comparable à un coureur qui gagnerait un sprint suivi d’un marathon quinze jours plus tard. Le champion Bold Eagle est entré dans la légende en 2017 en remportant ces 3 courses. Entraîné par Sébastien Guarato, ce trotteur a réalisé l’exploit que seuls trois de ses congénères avaient réussi à faire il y a bien longtemps: Gélinotte (1956, 1957), Jamin (1959) et Bellino II (1976).

• Épreuves de trot monté menant au Grand Prix de Cornulier du 19 janvier.
Le Grand Prix de Cornulier est la plus grande course au trot monté du calendrier européen et même mondial. Cette belle épreuve a une route toute tracée pour ses futurs candidats à la victoire. Comme pour le Prix d’Amérique, pour participer à cette course, il faut gagner son ticket dans certaines courses préparatoires ou avoir un cheval avec des gains suffisants pour ne pas être éliminé à la validation des partants.

4 novembre: Prix Reynolds
28 novembre: Prix Paul Buquet
30 novembre: Prix Joseph Lafosse (gagnant qualifié)
21 décembre: Prix Jules Lemonnier
4 janvier: Prix Emile Riotteau (gagnant qualifié)
5 janvier: Prix du Calvados (3 premiers qualifiés)

LES PROFESSIONNELS À SUIVRE

De nombreux entraîneurs préparent déjà depuis plusieurs semaines ce long meeting de Vincennes. Les joutes hivernales permettent chaque année à des écuries plus ou moins grosses de faire une bonne partie de leur chiffre d’affaire annuel durant cette période. Il est donc important de bien préparer ses chevaux mais surtout de viser les bonnes courses et certains entraîneurs excellent dans cet exercice. PariFuté vous conseille de suivre dans leurs catégories, les chevaux estimés par les meilleurs entraîneurs, en prenant parfois un “abonnement” sur leur chance : cela veut dire parier progressivement sur un cheval repéré jusqu’à ce qu’il gagne sa course ou participe à l’arrivée. 

Parmi les entraîneurs bien armés cet hiver, Sébastien Guarato semble pouvoir considérablement augmenter un total un peu décevant de 26 victoires obtenues lors de l’édition précédente. Lui qui a terminé 3 fois meilleur entraîneur du meeting ces 5 dernières années a toutes les cartes en mains pour encore s’illustrer. Son crack, Face Time Bourbon, sera sans aucun doute l’une des attractions de ce meeting, lui qui devrait théoriquement être pour la première fois au départ du Grand Prix d’Amérique dans lequel il peut briller. Plusieurs de ses compagnons de boxs devraient également se mettre en évidence cet hiver à Vincennes.

Auréolé d’un 20ème Sulky d’Or l’année dernière, le King Jean-Michel Bazire a décidé de prendre un peu de recul et d’effectuer moins de déplacements en 2019. Cela n’enlève en rien à la grinta et à la qualité de metteur au point du sarthois, qui aura encore les dents longues cet hiver sur la cendrée parisienne. Double recordman du nombre de victoires dans un meeting, le vainqueur du Grand Prix d’Amérique 2019 semble avoir préparé son armada de champions aux petits oignons pour truster les succès. Pour l’aider en cela, il pourra compter sur son fils Nicolas à qui il confie de plus en plus de responsabilité et qui semble s’amender au fil des courses.

Véritable spécialiste du meeting parisien, Christian Bigeon souhaite vite oublier une édition 2018/2019 durant laquelle la majeure partie de son effectif était malade. Majoritairement touchés par la rhinopneumonie, les chevaux du professionnel mayennais n’avaient quasiment pas pu défendre les couleurs de l’écurie. Depuis, tout semble être rentré dans l’ordre et plusieurs de ses pensionnaires en retard de gains sont  à l’aube d’un bon meeting hivernal. Même s’il sera bien difficile de faire mieux qu’en 2017/2018 lorsque “les Bigeon volaient” avec 47% de partants sur le podium, la casaque blanche et bleue devrait logiquement retrouver des couleurs.

Habitué du podium et véritable métronome lors des derniers meetings, Franck Leblanc et ses chevaux seront aussi à surveiller de près cette année. D’autres grands noms du trot comme Thierry Duvaldestin qui s’est illustré ces derniers mois avec de bons éléments, ou Philippe Allaire toujours redoutable avec la jeune génération et au trot monté ou encore Laurent Abrivard ne seront pas en reste. Du côté des drivers et jockeys, Jean-Michel Bazire, Franck Nivard et Eric Raffin vont encore jouer des coudes en piste. Futur Sulky d’Or 2019, Eric Raffin, aura les chevaux pour continuer de marcher sur l’eau aussi bien au trot attelé qu’au trot monté. Sous la selle, il aura cependant fort à faire avec la concurrence d’Alexandre Abrivard et Yohann Lebourgeois sans doute redoutables cet hiver sur le plateau de Gravelle.

Patiente est le maître mot pour un parieur qui souhaite être performant durant ce long meeting d’hiver. L’observation des chevaux en course doit occuper une place importante avant de faire le papier. Certains trotteurs seront prêts dès le début du meeting, d’autres auront besoin de quelques courses pour trouver leur jour. Comme chaque année l’heure de la révélation sonnera pour des chevaux comme pour des professionnels, c’est aussi ce qui rend ce temps fort du calendrier hippiques si particulier.

→ Découvrir et comprendre les courses hippiques de trot

Coupe du Monde de Rugby 2019

Coupe du Monde de Rugby 2019

Avant de vibrer pendant six semaines pour la plus grande compétition de rugby à XV du monde, PariFuté vous propose d’analyser de près cet événement planétaire. Connaître un peu mieux cette Coupe du monde à travers son règlement et les équipes participantes ne vous fera pas de mal si vous n’êtes pas expert en ovalie. Profitez de ce dossier pour capter certaines bonnes infos et transformer vos paris.

LE MONDIAL DE RUGBY EN CHIFFRES

La 9ème édition de la Coupe du Monde de rugby se déroule du 20 Septembre au 2 Novembre au Japon. 12 stades accueilleront les 48 rencontres de ce Mondial dans lequel 20 équipes tenteront de soulever le trophée. Au total, seulement 4 nations ont déjà remporté une Coupe du monde: La Nouvelle-Zélande (1987, 2011, 2015), l’Australie (1991, 1999), l’Afrique du Sud (1995, 2007) et l’Angleterre (2003). Ces équipes, forment, avec la France, le 5 majeurs des nations ayant déjà participé à une finale.

Côté joueurs, Sergio Parisse cumule 140 sélections avec l’Italie et va disputer son 5ème Mondial, ce qui fait de lui le joueur le plus capé de cette édition. Le record de points inscrits par un joueur est toujours la propriété de Jonny Wilkinson avec 277 points inscrits en 19 matchs de Coupe du monde. Avec ses 136 kilos, De Klerk, le pilier de la Namibie est lui le joueur qui fait monter le plus haut la balance.

Les rencontres de cette édition 2019 seront à suivre sur 2 chaînes de télévision: TF1 et TMC

RÈGLES DU TOURNOI

Attribution des points:
4 points: Victoire
2 points: Match nul
1 point Bonus offensif (4 essais ou +)
1 point Bonus défensif (défaite par 7 points ou -)
0 point: Défaite

Qualification:
2 premiers de chaque poule: 1/4 de Finale
3 premiers de chaque poule: Coupe du Monde 2023

Egalité dans les matchs à élimination directe:
1. Prolongation: 2 prolongations de 10 minutes sont disputées
2. Mort subite: 10 minutes supplémentaires sont disputées. La première équipe qui marque l’emporte.
3. Coups de pied au but: 5 joueurs présents sur le terrain bottent de 3 zones différentes. En cas d’égalité, la mort subite est appliquée.

POULES & ÉQUIPES À SUIVRE

Tableau de la compétition & Diffusions TV

 

(Classement mondial) *Capable de surprendre, **Sérieux outsider, ***Favorite

IRLANDE(1)** Habituée à perdre en quarts de finale avec six éliminations à ce stade de la compétition, l’Irlande aborde ce grand rendez-vous avec le statut de n°1 mondial. L’équipe du Trèfle va donc tenter de passer un cap au Japon malgré une année 2019 en demi-teinte, à l’image de son buteur Johnny Sexton, souvent blessé. Le meilleur joueur 2018 va tenter de retrouver avec son équipe, le niveau qui leur a permis de réaliser le Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations en 2018. Comme son entraîneur et plusieurs de ses coéquipiers, l’homme fort de l’Irlande dispute son dernier Mondial et voudra finir en beauté.

ÉCOSSE(7)* Équipe imprévisible, l’Ecosse peut se servir de cette Coupe du monde pour continuer de progresser. Son coach Gregor Townsend a égalé le meilleur classement pour l’Ecosse dans le Tournoi des Six Nations 2018 en terminant 3ème. Il a ainsi démontré qu’il avait les épaules pour succéder à Vern Cotter sur le banc. Son équipe pourra compter sur plusieurs joueurs talentueux comme Hogg, Russel ou Laidlaw. Ce dernier se servira de son expérience et de sa précision pour tenter de hisser le Chardon en quarts de finale où l’Ecosse défierait un gros morceau et pourrait rêver du dernier carré comme en 1991.

JAPON(10)* Pays hôte de la compétition, le Japon n’a cessé de progresser ces dernières années. Les Brave Blossoms peuvent nourrir des ambitions dans ce Mondial où le public tout acquis à leur cause sera l’une de leur grande force. Le jeu direct et la générosité de cette équipe, capable dorénavant de répondre physiquement à ses adversaires, seront des atouts indéniables pour permettre au Japon de rentrer dans l’histoire en participant à son premier quart de finale. Pour cela, le pays du soleil levant pourra s’appuyer sur le talent et l’expérience de Leitch et Tanaka qui disputent leur 3ème Coupe du monde.

RUSSIE(20) Profitant des disqualifications de l’Espagne, de la Roumanie et de la Belgique qui ont aligné des joueurs non autorisés en phase de qualification, la Russie est l’invitée surprise de cette Coupe du monde. Pour leur 2ème participation au Mondial, les Ours n’ont aucune chance de disputer un quart de finale et voudront se servir de cette qualification miracle pour faire grandir un sport qui compte moins de 30000 licenciés en Russie. Avec 30 essais marqués en sélection, le capitaine Vasily Artemyev peut permettre à son équipe d’inscrire quelques points importants afin de sortir du terrain la tête haute.

SAMOA(16) Déjà dans la poule du Japon et de l’Ecosse, qui les avaient battus en 2015, les samoans risquent d’avoir du mal à prendre leur revanche et atteindre des quarts de finale qu’ils avaient disputés en 1991 et 1995. Ce temps paraît bien loin pour l’équipe du Pacifique qui a dû passer pour la première fois de son histoire par un match de barrage contre l’Allemagne pour se qualifier. L’expérience des nombreux joueurs évoluant en Europe et l’esprit guerrier des samoans feront la force d’une équipe dont le coach, Steve Jackson, a assuré que “chaque match sera traité comme une finale”.

NOUVELLE-ZÉLANDE(2)*** Jamais une équipe n’a remporté trois fois la Coupe du monde de suite et la Nouvelle-Zélande a toutes les cartes en main pour relever ce défi au Japon. Avec 88% de victoires dans cette compétition, les All Blacks seront les grands favoris pour leur succession. Leur attaque de feu composée des meilleurs joueurs de la planète devrait encore faire des ravages, avec notamment le polyvalent Beauden Barrett qui trouve une bonne occasion de monter sur le podium des meilleurs réalisateurs de l’histoire de son pays. Adversaires de l’Afrique du Sud en ouverture dans un choc, les Blacks voudront offrir un trophée en guise d’adieu à leur sélectionneur Steve Hansen, en poste depuis 2011 et sur le départ comme plusieurs autres joueurs néo-zélandais.

AFRIQUE DU SUD(4)*** Auteur d’une bonne préparation, l’Afrique du sud aborde cette compétition avec l’ambition de décrocher un troisième titre mondial. En tombant dans la poule de leur meilleur ennemi néo-zélandais, les Boks auront fort à faire dès leur entrée en lice dans un match capital où le vainqueur sera quasiment assuré de terminer en tête de la poule et d’éviter un potentiel quart de finale contre l’Irlande. Depuis qu’il a repris de la sélection africaine en mars 2018, Rassie Erasmus semble avoir apporté un nouvel élan à cette équipe aussi puissante physiquement que défensivement. L’ex-international fait l’unanimité auprès de ses joueurs et dans un pays en attente d’un nouveau sacre en Coupe du monde depuis douze ans.

ITALIE(14) Toujours sans la moindre qualification en quarts de finale, l’Italie va se servir de cette compétition pour tenter de faire bonne figure et continuer de progresser. En tombant dans une poule toute acquise aux deux grands favoris de ce Mondial, le mauvais élève du Tournoi des Six Nations va essayer d’éviter les déculottées et de s’accrocher à la troisième place. Soigner la sortie de Sergio Parisse serait un honneur à rendre au monstre du rugby italien. Le capitaine historique de 36 ans tirera sa révérence à l’issue de sa cinquième Coupe du monde dans laquelle son équipe voudra tenir son rang face à la Namibie et au Canada.

NAMIBIE(23) Créée en 1990, cette jeune nation du rugby est toujours à la recherche d’un premier succès en Coupe du monde après pourtant cinq participations. Avec un effectif composé en majorité de joueurs amateurs, la Namibie est souvent une victime idéale lorsqu’elle croise la route des grandes nations du rugby. Éviter de nouvelles humiliations et ramener une victoire contre le Canada ou l’Italie seront donc les objectifs des Welwitschias qui sont passés de peu à côté d’un premier succès au Mondial de 2015 face à la Géorgie. Dans sa quête de la gagne, la Namibie pourra compter sur quatre joueurs évoluant dans les championnats français de Top 14 et Pro D2.

CANADA(22) En s’imposant lors d’un tournoi de repêchage contre le Kenya, l’Allemagne et Hong Kong, les canadiens vont prendre part à leur neuvième Coupe du Monde au Japon. Souvent cantonné à un rôle de figurant, le Canada espère enfin décrocher une victoire contre une équipe majeure. Cependant, vu les adversaires de sa poule, cette édition s’annonce encore une fois bien difficile pour le Canada. Son match d’ouverture contre l’Italie sera sans doute la finale pour la 3ème place qualificative à la prochaine Coupe du monde. D’ici là, les canadiens auront le temps de professionnaliser un sport qui devrait évoluer avec la création depuis 2018 du championnat nord-américain.

ANGLETERRE(3)** Unique pays de l’hémisphère nord à avoir remporté la Coupe du monde, l’Angleterre va tenter de se rattraper après un échec cuisant en 2015 et une élimination historique à domicile dès la phase de poules. Pour à nouveau briller sur la scène mondiale, le XV de la Rose va s’appuyer sur un collectif bien huilé mais qui souffle le chaud et le froid depuis son Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations en 2016. Entraîneur représentant le renouveau de l’Angleterre depuis le cauchemar de 2015, le sorcier Eddie Jones voudra associer un état d’esprit revanchard au talent et à l’expérience de son équipe pour redorer le blason du rugby anglais.

ARGENTINE(11)* Dans le dernier carré en 2007 et 2015, l’Argentine est en constant progrès ces dernières années. Le rugby argentin va donc passer au révélateur lors de cette Coupe du monde où le sort n’a pas vraiment gâté les Pumas avec une poule relevée. Cela n’empêche que les argentins n’ont jamais été aussi structurés et semblent plus armés que jamais. Avec le très expérimenté et ancien talonneur Mario Ledesma aux commandes de l’équipe, l’Argentine a démontré qu’elle pouvait rivaliser avec les plus grands. Cette équipe néanmoins friable en mêlée fermée pourra compter sur son ouvreur talentueux Nicolas Sanchez pour tutoyer les sommets.

FRANCE(8)* En sport, certaines équipes arrivent à hausser sensiblement leur niveau de jeu lorsqu’elles sont dos au mur. Il faut croiser les doigts pour que ce soit le cas du XV de France lors de ce Mondial, car avec les performances auxquelles il nous a habitués, le programme qui l’attend dans cette “poule de la mort” ne sera pas une partie de plaisir. Avec une équipe jeune et un staff renforcé, la France jouera son billet pour les quarts de finale dès son entrée en lice dans un match décisif contre l’Argentine. Cette compétition aura le mérite d’apporter de l’expérience aux jeunes pousses comme Ntamack, Dupont ou Penaud en vue de la Coupe du monde 2023 en France à laquelle ne participera pas Jacques Brunel. Le coach laissera sa place sur le banc à son adjoint Fabien Galthié à l’issue d’un Mondial sans réelle pression pour les bleus.

ETATS-UNIS(13)* Équipe n’ayant remporté que trois rencontres lors de ses sept participations à la Coupe du monde, les Etats-Unis paraissent bien démunis face aux adversaires coriaces de sa poule. Si cette équipe a progressé, elle ne se frotte pas assez souvent aux grandes nations du rugby mondial pour vraiment gagner en expérience. Une victoire face aux Tonga sera probablement l’objectif numéro un des américains qui se donnent les moyens de rivaliser avec l’élite d’ici la Coupe du monde de 2023. Ils profiteront de ce Mondial pour continuer de faire grandir le rugby de l’autre côté de l’Atlantique.

TONGA(15) Seule des trois équipes du Pacifique à n’avoir jamais atteint la phase finale, cette édition sera encore une fois bien compliquée pour les Tonga. Le manque de discipline récurrent est trop souvent fatal aux tongiens dont la puissance physique peut cependant mettre en difficulté n’importe quelle équipe. La pierre angulaire de cette équipe sera, comme il y a quatre ans, Steve Mafi, qui a remporté le Top 14 en 2018 avec Castres. Le nouveau 2ème ligne des London Irish aura à cœur de porter haut les couleurs des Tonga et faire vibrer les 100 000 habitants du plus petit pays participant.

PAYS DE GALLES(5)** Auteur d’un Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations, le Pays de Galles a de sérieux atouts à faire valoir dans ce Mondial. Malgré une préparation émaillée de plusieurs défaites, qui leur ont coûté une première place au classement mondial et interrompu une série de 14 victoires, jamais les gallois ne se sont présentés dans cette compétition avec autant d’ambition. A la tête de la sélection galloise depuis onze ans, Warren Gatland pourra compter sur une équipe aussi rapide que puissante ayant montré des qualités mentales et défensives au cours des derniers mois. Le quinze du Poireau voudra atteindre le dernier carré comme en 1987 et 2011, voire pourquoi pas mieux…

AUSTRALIE(6)** Avec deux titres et quatre finales disputées, dont la dernière en date, l’Australie aborde cette compétition sans réelles certitudes. Les derniers résultats contrastés des Wallabies dans les matchs de préparation n’aident pas forcément à savoir quel visage l’Australie va montrer au public nippon. Néanmoins, les australiens ont montré qu’ils savaient se préparer spécifiquement pour la Coupe du monde et pourront se tester face au Pays de Galles, leur principal adversaire dans cette poule. L’autre avantage des Wallabies pour aller le plus loin possible, réside dans le tirage qui leur permet d’éviter de croiser sur leur route la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud avant un potentiel dernier carré.

GEORGIE(12) En progrès constants, la Géorgie sera l’une des équipes intéressante à suivre pour l’avenir dans cette Coupe du monde. Sixième nation européenne, ses nombreuses victoires dans le Tournoi des Six Nations B lui permettront un jour de grimper à l’échelon supérieur, dans un Tournoi où l’Italie n’a pas forcément sa place. Déjà à l’honneur avec deux victoires à leur actif dans l’édition précédente, les Lelos comptent beaucoup de joueurs évoluant dans le Top 14 et dont l’expérience emmagasinée ces dernières années au plus haut niveau sera précieuse. S’il sera très compliqué pour la Géorgie de rivaliser avec l’Australie et le Pays de Galles, le match contre les Fidji sera peut-être plus serré que les bookmakers ne nous le promettent.

FIDJI(9) Tombeurs des français en novembre dernier au Stade de France, les Fidjiens veulent franchir un cap au Japon en allant accrocher les favoris de sa poule. A l’image des géorgiens, une bonne partie des joueurs sélectionnés évoluent dans le championnat de France, dans de très bons clubs pour certains. Puissants et bénéficiant d’une attaque de feu pouvant déstabiliser n’importe quel adversaire, les Fidjis vont tenter de confirmer leurs bonnes dispositions actuelles dans ce Mondial. Une compétition dans laquelle ils ont rejoint à deux reprises les quarts de finale en 1987 et 2007.

URUGUAY(19) Deuxième équipe sud-américaine derrière l’Argentine, l’Uruguay va participer au Japon à la quatrième Coupe du monde de son histoire. Sa qualification contre le Canada en barrage américain est déjà un motif de satisfaction pour cette sélection composée en grande majorité de joueurs amateurs évoluant dans le championnat uruguayen. Los Teros vont tenter d’éviter de lourdes défaites comme en 2015 où ils sont repartis d’Angleterre avec 226 points dans leurs valises. Un remake de 2003 avec une nouvelle victoire contre la Géorgie serait synonyme de Coupe du monde réussie pour cette équipe, certes faible, mais combative.

A l’inverse de beaucoup de sports collectifs dans lesquels les outsiders jouent régulièrement de mauvais tours aux favoris, le rugby est un sport dans lequel la hiérarchie est souvent respectée. Plus particulièrement sur la scène internationale où des joueurs professionnels affrontent des amateurs. Cependant lors de la phase finale de la Coupe du monde, les matchs à éliminations directes réservent parfois quelques surprises, notamment en quarts de finale.

Difficile donc d’affirmer avec certitude que le grand favori de la compétition, la Nouvelle-Zélande, arrivera à remporter son quatrième sacre au Japon. D’autres grandes nations de la compétition se dresseront sur sa route et pourraient lui donner du fil à retordre, surtout dans le dernier carré. Etant donné que les Blacks sont sûrs d’éviter les sud-africains avant la dernière marche de la compétition, pourquoi ne pas imaginer néanmoins une finale entre les deux nations les plus titrées du rugby.

VAINQUEUR DE LA COMPETITION
Nouvelle-Zélande ou Afrique du Sud  →1,55 chez Unibet

«The only pain in rugby is regret… How hard would you play today, if you knew you couldn’t play tomorrow?»

Sources Photos: intro | video | conclusion

Ligue 1 – Saison 2019-2020

Ligue 1 – Saison 2019-2020

Pour tout vacancier qui se respecte, ranger son maillot de bain dans un placard est un véritable crève-cœur. Cependant, lorsqu’on est passionné de football, la rentrée est souvent plus facile à digérer: nouvelle saison, nouveaux joueurs, retour au stade et retrouvailles avec son fidèle canapé, tel un coach avec son banc. Les raisons sont nombreuses pour regagner le chemin de l’école plus vite que les autres, le ballon bien rangé dans son cartable. 

Comme un adolescent observant de futures conquêtes un jour de rentrée, PariFuté s’est penché sur le nouveau millésime de la Ligue 1. Actus, transferts, tendances, rien ne vous échappera si vous étiez en vacances sur une île déserte.

ÉQUIPES DE LIGUE 1 & TENDANCES

Prétendant pour l’Europe* | Prétendant pour le Podium** | Favori pour le Titre***

Entraîneur chéri des supporters amiénois pour avoir réussi l’exploit de faire monter leur club coup sur coup en Ligue 2 puis en Ligue 1, avant de s’y maintenir deux années de suite, Christophe Pelissier a décidé de dire au revoir à la picardie pour vivre une nouvelle aventure du côté du FC Lorient. Pour le remplacer, le président de l’Amiens SC, Bernard Joannin, a souhaité faire confiance à Luka Elsner, un jeune coach original et séduisant, mais dont l’inexpérience à ce niveau sera l’une des interrogations pour réussir à maintenir le club picard une saison de plus parmi l’élite.

Ce nouveau coach franco-slovène qui arrive de l’Union Saint Gilloise, en deuxième division belge, s’est fait remarquer par sa vision du foot différente mais aussi grâce à un parcours flatteur la saison passée en Coupe de Belgique avec les éliminations d’Anderlecht et de Genk. Technicien adepte du jeu offensif et de la créativité, il pourra compter sur le retour au club de Gaël Kakuta, véritable métronome de l’équipe amiénoise lors de son prêt en 2017-2018. A l’image du recrutement picard, ce globe-trotter qui a évolué dans 12 clubs différents, apportera son expérience et sa technique; des ingrédients indispensables pour une opération maintien.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Elsner (entr., Union St Gilloise), Akolo (VfB Stuttgart, p.), Aleesami (Palerme), Blin (Toulouse), Calabresi (Bologne,p), Gnahoré (Palerme), Guirassy (FC Cologne), Jallet (Nice), Kakuta (Rayo Vallecano), Chedjou (Basaksehir)Pelissier (entr., Lorient), Krafth (Newcastle), Adenon (Al Wehda), El-Hajjam (Troyes), Pieters (Stoke, r.p.)

Club qui ne cesse de grandir depuis son arrivée en Ligue 1 lors de la saison 2015-2016, le SCO d’Angers débutera encore ce nouvel exercice avec l’un des plus faibles budget du championnat. Son entraîneur emblématique, Stéphane Moulin, peut se vanter d’être le coach en place depuis le plus longtemps sur un banc des cinq grands championnats européens. Si son effectif a connu quelques bouleversements, le technicien qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2022 avec le SCO a tout à fait les moyens de hisser son équipe dans le Top 10.

Pour continuer de gravir les échelons, les noir et blanc devront soigner leurs prestations au Stade Raymond Kopa dans lequel ils n’ont remporté que 10 victoires en 38 rencontres ces deux dernières saisons. Cette anomalie pourrait bien être corrigée cette année avec déjà neuf points engrangés lors des trois premiers matchs à domicile. Durant ces confrontations, Angers a démontré que l’animation offensive sera encore un point fort de l’équipe cette saison. Et même si on ne remplace pas du jour au lendemain des joueurs cadres comme Tait et Reine-Adélaïde, en recrutant les nîmois Thioub et Alioui, le club de l’Ouest peut voir venir. 

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Thioub (Nîmes), Alioui (Nîmes), Pereira (Clermont), Ninga (Caen), Petkovic (Lorient)Reine-Adélaïde (Lyon), Tait (Rennes), Lopez (Hatta Dubai), Guillaume (Valenciennes, p.)

Après une saison catastrophique marquée par une 14ème place et le passage de quatre entraîneurs différents sur le banc girondin, Bordeaux va tenter cette année de retrouver un peu de stabilité. Passé sous pavillon américain à la fin de l’année 2018, on peut pas vraiment dire que le club ait gâté ses supporters question recrutement. Seul motif de satisfaction, l’arrivée d’un Laurent Koscielny qui peut servir de fondation solide dans la reconstruction de cette équipe, dont le passé glorieux semble bien loin.

Arrivé en mars, l’entraîneur Paulo Sousa, dont le bilan est pour l’instant très médiocre, peut compter sur un groupe dans lequel plusieurs recrues pourraient tout de même émerger : annoncé comme un grand espoir du football français, Yacine Adli a posé ses valises à Bordeaux sans n’avoir jamais pu être lancé en Ligue 1 avec le PSG de Thomas Tuchel;  peu connu du grand public, l’attaquant de pointe, Hwang Ui-jo, nommé meilleur joueur coréen en 2018 est capable de bien faire s’il s’adapte à son nouvel environnement; il en est de même pour Mexer et Benito qui sortent d’une saison pleine et qui tenteront de remettre l’équipe girondine dans les bons rails.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Koscielny (Arsenal), Adli (Paris-SG), Hwang (Gamba Osaka), Kwateng (Nantes), Mexer (Rennes), Benito (Young Boys Berne), Baysse (Caen, r.p.), Aït-Bennasser (Monaco, p.)Koundé (Séville FC), Lerager (Genoa), Zaydou (Saint-Étienne), Vada (Almeria), Plasil (sans club), Cornelius (Atalanta Bergame, r.p.), Karamoh (Inter Milan, r.p.)

De retour au plus haut niveau après 6 ans de purgatoire en Ligue 2, le Stade Brestois devra se servir des valeurs qui lui ont permis de monter s’il souhaite se maintenir parmi l’élite. Brest doit, en grande partie, son parcours remarquable de la saison dernière à son ancien entraîneur Jean Marc Furlan, pour qui, la 4ème montée de sa carrière en Ligue 1, est venue couronner trois ans de travail en Bretagne. Malgré cela, les dirigeants brestois ont préféré confier les rênes de l’équipe à Olivier Dall’Oglio pour ce nouveau challenge qui sera forcément compliqué vu le budget du club.

Il existe des similitudes entre l’ancien et le nouveau coach qui sont de véritables apôtres du beau jeu. Et si Dall’Oglio a prévenu qu’il commencerait par essayer d’inculquer à son équipe la rigueur défensive indispensable à un promu, il profitera également des automatismes acquis offensivement pour créer du jeu. Le transfert définitif de Diallo et les arrivées de Perraud et de Grandsir en prêt devraient l’aider dans sa tâche. Il pourra aussi compter sur un Charbonnier en forme, auteur de 27 buts la saison dernière et qui va tenter de rompre la malédiction touchant les meilleurs buteurs de Ligue 2 arrivant en Ligue 1 (seulement 3 joueurs à 10 buts et plus depuis 2010).

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Dall'Oglio (entr., libre), Perraud (Nice), Diallo (Monaco), Baal (Rennes), Cardona (Monaco), Lasne (Montpellier), Bain (Le Havre), Grandsir (Monaco, p.)Furlan (entr., Auxerre), Weber (Caen), Bernard (Auxerre), Butin (sans club), Ayasse (sans club)

Après être passé tout près de la relégation la saison dernière, Dijon a bien mal démarré son championnat avec quatre défaites en autant de rencontres. Cette entame catastrophique conjuguée aux départs importants d’un effectif déjà limité, n’inspire pas à la confiance. Considérant son équipe en fin de cycle et ayant du mal à se projeter à Dijon, Antoine Kombouaré a laissé sa place sur le banc à Stéphane Jobard, inconnu du grand public. Et pour cause, le nouveau coach du DFCO va vivre sa première expérience en tant qu’entraîneur principal. Conscient de l’immensité du challenge à relever, il aura fort à faire pour maintenir une équipe que beaucoup d’observateurs et bookmakers envoient déjà en Ligue 2.

Grands artisans du miraculeux maintien dijonnais, les Saïd, Sliti, Yambéré, Abeid ou Kwon ont quitté la Côte d’Or cet été pour laisser place à peu de joueurs capés en Ligue 1 hormis Ecuele-Manga et Ndong. Pour sa 4e saison consécutive en Ligue 1, Dijon va donc devoir lancer dans le grand bain plusieurs jeunes joueurs prêtés par des grands clubs européens. Si certains possèdent du potentiel, ils n’ont pas l’expérience du haut niveau, ce qui peut être un sérieux problème pour leur adaptation dans un contexte déjà difficile. Júlio Tavares, capitaine et meilleur buteur de l’histoire du DFCO, aura encore cette saison, beaucoup de poids sur ses épaules.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Jobard (entr., libre), Manga (Cardiff City), Ndong (Guingamp), Gomis (Torino), Baldé (Sporting Portugal), Mendyl (Schalke 04, p.), Pereira (Juventus Turin, p.), Mavididi (Juventus Turin, p.), Cadiz (Benfica, p.), Chouiar (Lens)Kombouaré (entr., libre), Rosier (Sporting Portugal), Saïd (Toulouse), Sliti (Ettifaq FC), Kwon (Fribourg), Jeannot (Caen), Haddadi (Ettifaq FC), Abeid (Nantes), Yambéré (Ettifaq FC), Kaba (FC Midtjylland)

Révélation du dernier championnat, le statut du LOSC est passé d’équipe luttant pour le maintien en 2018 à cador de la Ligue 1 en 2019. Cette ascension fulgurante a forcément attiré l’intérêt des grandes écuries européennes qui ne se sont pas gênées pour venir faire leur marché dans l’effectif lillois. La nouvelle structure du club nordiste, basée sur un système de vente de jeunes joueurs talentueux, nécessite une reconstruction régulière de son équipe. Au regard de leur mercato, les dirigeants lillois semblent bien gérer, pour le moment, une stratégie qui a vu ses limites du côté de Monaco. Reste à savoir si une participation épuisante à la Ligue des Champions ne viendra pas enrayer la machine lilloise.

Pépé, Leao, Mendes, Koné, El Ghazi. A eux cinq, ces joueurs ont rapporté près de 155 millions d’euros au club lillois qui, une fois ses finances assainies, s’est consacré à rebâtir une équipe capable de viser haut cette saison. Obligé de s’adapter aux nombreux bouleversements de son effectif, Christophe Galtier semble apprécier la possibilité de faire basculer sur l’aile droite un Ikoné précieux la saison dernière. Les arrivées de Sanches en provenance du Bayern Munich, de l’expérimenté André ou de jeunes joueurs à fort potentiel comme Osimhen (déjà auteur de 4 buts), Yazici ou encore Weah laissent en effet penser qu’il faudra compter sur Lille pour jouer les premiers rôles cette saison et dans les années à venir.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Sanches (Bayern Munich), Yazici (Trabzonspor), Osimhen (Charleroi SC), Weah (Paris-SG), André (Rennes), Bradaric (Hajduk Split), Léonardo (Rio Ave), Mandava (Belenenses SAD)Pépé (Arsenal), Leão (AC Milan), Mendes (Lyon), El Ghazi (Aston Villa), Koné (Lyon), Fonte (Fulham, r.p.), Jakubech (KV Courtrai, p.)

En confiant le domaine sportif à Juninho, véritable icône de l’OL et donc décisionnaire dans le choix d’engager son homologue Sylvinho au poste d’entraîneur, Jean Michel Aulas a sans doute voulu montrer qu’il prenait un peu de recul après sa gestion parfois incomprise de l’ancien coach Bruno Génésio. En réalité l’omniprésent président lyonnais s’est sans doute assuré une légitimité en cas d’échec, tout en faisant un pari “brésilien” qui pourrait bien porter ses fruits. Si l’OL souffle le chaud et le froid en ce début de saison, sa qualification directe et imprévue pour la Ligue des Champions lui a permis de bien préparer un nouveau projet qui peut lui permettre de viser plus haut.

Premier entraîneur étranger de l’ère Aulas, Sylvinho a tout pour plaire. Que ce soit sa discipline, sa passion pour la tactique ou encore le fait qu’il arrive en compagnie d’un Juninho qui connait bien la maison, l’ancien latéral du Barça semble en mesure de réussir à l’OL. Pour cela, le brésilien pourra compter sur l’arrivée du danois Andersen pour épauler Denayer en charnière centrale. Plus grand transfert de l’histoire du club (30 millions d’euros), ce grand défenseur doit corriger l’incapacité collective à défendre ensemble des lyonnais ces dernières saisons. Le polyvalent Mendes, très en vue à Lille, semble bien s’adapter au 4-3-3 de Sylvinho tout comme l’ancien angevin Reine-Adelaïde qui peut franchir un palier à l’OL.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Sylvinho (entr., sélection Brésil), Andersen (Sampdoria Gênes), Reine-Adélaïde (Angers), Mendes (Lille), Koné (Lille), Jean Lucas (Flamengo-RJ), Tatarusanu (Nantes), Danso (Liberty AccraGenesio (entr., Beijing Sinobo Guoan), Ndombele (Tottenham), Mendy (Real Madrid), Fekir (Betis Séville), Ferri (Montpellier), Morel (Rennes), Martins Pereira (Young Boys Berne), Gorgelin (Le Havre)

Les années se suivent et se ressemblent en Ligue 1 pour Marseille auteur d’une saison 2018-2019 laborieuse conclue à la 5éme place du classement et surtout au cours de laquelle les différents parcours en coupes se sont arrêtés bien trop vite. Seul rayon de soleil d’un recrutement très léger cet été, l’arrivée sur les bords de la méditerranée d’André Villas-Boas pourrait être un élément déclencheur au sein d’un effectif dont le talent de certains joueurs n’a toujours pas été exploité. Entraîneur expérimenté choisi pour remplacer Rudy Garcia, le technicien portugais a modifié la méthode d’entraînement des olympiens. Le ballon et la notion de jeu ont une place beaucoup plus importante dans des séances qui ont permis aux joueurs de repartir sur une nouvelle dynamique. Sans briller, l’OM a tout de même réussi à enchaîner deux victoires contre Nice et Saint-Etienne permettant à Dario Benedetto de se mettre en évidence. Plus grosse recrue du club, l’attaquant argentin va essayer de redonner des couleurs à une attaque marseillaise qui a vu partir Balotelli.

Le nouveau buteur marseillais semble s’adapter au football de transitions voulu par Villas-Boas et pourrait bien être porté par le public marseillais en manque d’histoire d’amour avec un goleador depuis Gignac. Ces supporters ont vu partir Luiz Gustavo remplacé par Rongier au milieu. Très sollicité, l’ancien capitaine nantais débarque à Marseille pour passer un cap, prouvant au passage que l’OM fait toujours rêver. En défense, l’espagnol Alvaro a croisé Rami et forme la charnière centrale avec Kamara fraîchement sélectionné en Equipe de France Espoir. Le joueur de 19 ans a prolongé son contrat jusqu’en 2022 et représente l’avenir de l’OM qui pourrait tout de même surprendre cette saison.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Villas-Boas (entr., libre), Rongier (Nantes), Benedetto (Boca Juniors), Gonzalez (Villarreal, p.), Khaoui (Caen, r.p.), Sertic (FC Zürich, r.p.)Garcia (entr., libre), Balotelli (Brescia), Ocampos (Séville FC), Njie (Dynamo Moscou), Rami (Fenerbahce), Rolando (sans club), Luiz Gustavo (Fenerbahce)

Club habitué à faire l’ascenseur avec 3 montées (2014, 2016, 2019) et 2 descentes (2015 et 2018) lors des 5 dernières saisons, le FC Metz aura cette année pour défi de réussir à se maintenir parmi l’élite et enfin se stabiliser. Dans ce but, les dirigeants messins n’ont pas commis les mêmes erreurs que dans le passé en conservant leurs bons éléments leur ayant permis de réaliser une saison exceptionnelle en Ligue 2. Le titre de champion obtenu par les lorrains fut le fruit du travail commun d’un duo d’entraîneurs peu habituel. Au chevet de son épouse souffrante, Frédéric Antonetti qui avait entamé la saison à Metz, a ensuite piloté l’équipe depuis la Corse avec l’aide de Vincent Hognon sur le terrain.

Afin de ne pas casser la dynamique et la complémentarité des deux hommes, l’ancien adjoint a été officiellement promu entraîneur principal cette année, tandis que le technicien corse est devenu manager général. En plus d’un nouveau centre d’entraînement, Hognon bénéficie de quelques arrivées intéressantes dans son effectif. Centonze, Angban ou encore Ambrose sont venus étoffer un collectif bien rôdé parmi lequel on retrouvera Diallo et Niane, auteurs à eux deux de 36 buts l’année dernière. Purs produits du partenariat qui lie, depuis 2003, le FC Metz au club sénégalais Génération Foot, ils tenteront de suivre les pas des autres sénégalais et anciens grenats ayant explosé depuis (Mané, Sarr, Cissé…).

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Angban (Chelsea), Centonze (Lens), Ambrose (Manchester City), Maïga (Saint-Étienne), Cabit (AC Ajaccio), N'Doram (Monaco, p.)Balliu (Alméria), Rivierez (Caen), Rivière (sans club)

Après une saison catastrophique dans laquelle le statut de Monaco est passé de candidat pour le podium à favori des relégables, le club de la principauté veut retrouver de la sérénité et de l’ambition cette année. Cependant, en débutant cette nouvelle saison avec deux lourdes défaites et en récoltant seulement 2 points sur 12 possibles, les monégasques ne sont pas mis dans les meilleurs conditions pour réussir leur opération renouveau. Si le retour en fin de saison dernière de Leonardo Jardim a apporté un peu de stabilité, les nombreux transferts de l’été associés à ce mauvais début de saison ont quelque peu agité le rocher. Le gros lifting monégasque se situe en attaque avec la fin de l’histoire d’amour entre Falcao et Monaco. L’arrivée de plusieurs recrues feront sans doute vite oublier le colombien parti à Galatasaray, à commencer par l’attaquant tricolore Wissam Ben Yedder arrivant du FC Séville qui devrait former avec Slimani un duo détonnant. Le chasseur de but algérien, prêté avec option d’achat par Leicester, a déjà marqué les esprits en inscrivant 3 buts qui traduisent à eux seuls sa rage de vaincre et son réalisme.

En associant à ces deux attaquants le transfert définitif de Gelson Martins et le prêt d’Augustin, le secteur offensif devrait faire très mal. C’est plutôt derrière que les doutes persistent. Non pas dans les buts et dans le couloir droit où les arrivées en provenance de Montpellier du gardien international Lecomte et d’Aguilar devrait apporter un plus mais plutôt en défense centrale. Déjà très à la peine la saison dernière, la charnière Glik-Jemerson-Badiashile, qu’importe la composition, a démontré une fois de plus sa faiblesse en ce début d’exercice. Difficile alors de comprendre le choix des dirigeants de dépenser autant d’argent en attaque et si peu en défense. Si l’ASM trouve des solutions dans ce secteur, cette équipe va aller loin.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Ben Yedder (Séville FC), Martins (Atlético de Madrid), Maripan (Alavés), Lecomte (Montpellier), Onyekuru (Everton), Slimani (Leicester,p.), Aguilar (Montpellier), Zagré (Paris-SG), Augustin (RB Leipzig), Bakayoko (Chelsea, p.)Tielemans (Leicester), Lopes (Séville FC), Pierre-Gabriel (Mayence), Sidibé (Everton,p.), Diallo (Brest), Nardi (Lorient), Raggi (sans club), Thuram (Nice), Grandsir (Brest, p.), Falcao (Galatasaray)

Resté aux portes de l’Europe la saison dernière, Montpellier veut continuer de voir plus grand cette année malgré quelques contrariétés lors de son intersaison. Le départ inéluctable du gardien Benjamin Lecomte à Monaco et la blessure de Téji Savanier pendant la préparation sont venus contrarier les plans des pailladins. Meilleur passeur du dernier exercice de Ligue 1 et plus gros transfert de l’histoire du club héraultais, l’ancien nîmois, pourtant très courtisé, a choisi de revenir dans son club de coeur dans lequel a été formé. Capable d’apporter une touche technique et plus de fluidité à l’entrejeu montpelliérain, son association avec Mollet derrière Delort et Laborde devrait faire des étincelles.

Très en vue lors de la seule victoire pour l’instant de leur équipe contre Lyon, le duo d’attaquants héraultais va encore faire souffrir plus d’une défense cette année. Leur entraîneur, Michel Der Zakarian, qui a su inculquer la combativité et la solidarité à son équipe la saison passée, a dû apprécier l’arrivée de Jordan Ferri qui, en signant à Montpellier, souhaite tourner définitivement la page de Lyon. Le joueur prêté à Nîmes depuis le mois de novembre arrive avec beaucoup d’ambition. Une ambition également palpable chez le président Laurent Nicollin qui souhaite développer dans les prochaines années, un nouveau projet pour son club incluant un nouveau stade.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Savanier (Nîmes), Delort (Toulouse), Souquet (La Gantoise), Ferri (Lyon), Rulli (Real Sociedad, p.)Lecomte (Monaco), Mbenza (Huddersfield), Aguilar (Monaco), Skhiri (FC Cologne), Lasne (Brest)

Ne se reconnaissant plus dans le football moderne et laissant entendre en juin dernier qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière d’entraîneur, Christian Gourcuff a débarqué à Nantes en urgence après que Vahid Halilhodžić ait jeté l’éponge. L’ancien coach serbe qui avait assuré le maintien d’un FC Nantes traumatisé par le drame d’Emiliano Sala, était en désaccord avec le très spécial président Kita. Ce dernier ayant déjà usé douze entraîneurs et Christian Gourcuff étant connu pour aimer s’impliquer dans un club au-delà de son simple rôle d’entraîneur, ce mariage improbable n’a pas manqué d’étonner. L’arrivée de ce technicien adepte du beau jeu est une très bonne nouvelle pour Nantes dont l’effectif a connu pas mal de changements cet été. Un mercato assez bien géré, dans lequel les nantais n’ont pas eu beaucoup de chemin à faire pour recruter Coco, Petric et Blas, évoluant tous trois chez le voisin guingampais.

Arrivé pour remplacer Rongier parti à l’OM, Blas constitue une recrue de choix avec 103 matchs disputés en Ligue 1 à seulement 21 ans. Wague et Appiah arrivent d’Udinese et Anderlecht pour renforcer une défense orpheline de Diego Carlos, plus grosse vente du club avec 15 millions d’euros déboursés par le FC Séville. Lafont et Abeid sont également de bonnes recrues. Prêté avec option d’achat par la Fiorentina, l’ancien gardien toulousain a tout pour briller à Nantes, tout comme l’international algérien qui devrait faire parler sa technique au milieu de terrain. Avec les principes de jeu que va apporter Gourcuff à une équipe jeune et prometteuse, les nantais peuvent espérer cette saison intégrer le Top 10 voire pourquoi pas mieux.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Gourcuff (entr., libre), Coco (Guingamp), Wague (Udinese), Ba (Nancy), Appiah (Anderlecht), Lafont (Fiorentina, p.), Benavente (Pyramids FC, p.), Abeid (Dijon), Simon (Levante, p.), Blas (Guingamp), Petric (Guingamp)Halihodzic (entr., libre), Rongier (Marseille), Diego Carlos (Séville FC), Djidji (Torino), Lima (Al Ahli),Lima (Al Ahli), Limbombe (Standard de Liège, p.), Tatarusanu (Lyon), Kwateng (Bordeaux), Lucas (Vitoria Guimaraes), Dupé (Clermont, p.), Zagré (Monaco)

Avec l’arrivée de la plus grosse fortune britannique à la tête du club cet été, l’OGC Nice va revoir considérablement ses ambitions à la hausse dès cette saison. Après de longues tractations et un rachat du club validé le 21 août, l’ancien président Jean Pierre Rivière a retrouvé son poste afin de diriger le nouveau projet niçois voulu par Jim Ratcliffe. Le recrutement des aiglons a donc pris un sacré coup d’accélérateur dans les derniers jours du mercato et il traduit à lui seul les contours d’un projet dont l’ambition à terme est de disputer régulièrement la coupe d’Europe. Même si les nouveaux propriétaires se laissent 3 à 5 ans pour réussir, leur équipe semble bien armée pour jouer le Top 5 cette année. D’autant plus qu’à l’inverse de ses principaux concurrents, l’équipe azuréenne n’aura pas la fatigue de la Coupe d’Europe dans les jambes.

Dolberg, Ounas, Claude-Maurice, Nsoki : Voici les noms et le standard des joueurs qui sont venus grossir en quelques jours l’effectif de Patrick Vieira. A Nice sur le long terme, le champion du monde 2018 a réussi une très belle saison l’année dernière au regard de ses moyens. Avant même l’intégration de ses nouvelles recrues, son équipe possède déjà un plan de jeu intéressant dans lequel plusieurs jeunes joueurs talentueux qu’il a façonné émergent (Attal, Cyprien). Il y a fort à parier qu’une concurrence positive s’installe dans cette équipe poussant le groupe vers le haut. Dès lors, pas impossible d’imaginer les niçois réaliser une saison à l’image de celle de Lille la saison dernière et finir en haut du classement.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Dolberg (Ajax Amsterdam), Claude-Maurice (Lorient), Nsoki (Paris-SG), Ounas (Naples, p.), Boudaoui (Paradou), Thuram (Monaco)Saint-Maximin (Newcastle), Perraud (Brest), Jallet (Amiens), Boscagli (PSV Eindhoven), Makengo (Toulouse, p.), Walter (sans club), Hassen (sans club)

Dans le football, il est courant d’entendre dire que la deuxième année est celle de tous les dangers pour un promu. Au premier abord, lorsqu’on se penche sur la situation du Nîmes Olympique, il est difficile de ne pas penser le contraire tellement les crocos se sont fait dépouiller de leurs meilleurs éléments durant ce mercato. Savanier, Bouanga, Thioub, Allioui et Bozok ont quitté les Costières, laissant forcément un grand vide. Cependant, était-il possible d’imaginer le club du Gard réaliser une telle saison l’année passée? Parmi les ingrédients de la recette nîmoise, il y avait certes des joueurs de talent mais également un entraîneur passionné issu de la formation et un public surchauffé après avoir été privé de l’élite pendant 25 ans. En constatant que la ferveur des nîmois reste intacte et que Bernard Blaquart demeure toujours un très bon technicien, pourquoi ne pas imaginer un nouveau cycle aussi vertueux.

Le départ le plus dommageable pour les crocos ne vient peut-être pas de l’effectif mais plutôt de la démission de Laurent Boissier cet été. Responsable des transferts du club depuis quatre ans, le directeur sportif avait réussi plusieurs coups malgré un budget serré. Le milieu de terrain Zinedine Fehrat, l’un de ses derniers transferts, semble en faire partie. Meilleur passeur de Ligue 2 ces deux dernières saisons, l’international algérien sait aussi être un bon finisseur, comme lors de son dernier match face à Brest. Nouveaux nîmois, Phillippoteaux et Deaux se sont également montrés à leur avantage depuis le début d’un championnat assez incertain pour Nîmes qui doit encore grandir avant l’arrivée de son nouveau stade.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Fomba (Auxerre), Deaux (Guingamp), Ferhat (Le Havre), Martinez (Strasbourg), Philippoteaux (Auxerre), Sarr (Châteauroux), Duljevic (Dynamo Dresde), Stojanovski (Renova), Bernardoni (Bordeaux, p.)Savanier (Montpellier), Bouanga (Saint-Étienne), Thioub (Angers), Bozok (Lorient), Alioui (Angers), Lybohy (Nancy), Valette (Nancy)

Sortant d’une saison forcément contrastée entre un 6ème titre en sept ans et une élimination en Ligue des Champions point de départ d’une fin de saison cauchemardesque, Paris aborde ce nouvel exercice avec une ambition intacte mais un management différent. Car, au-delà d’un feuilleton bien trop long dans lequel Neymar est finalement resté au club, le transfert qui pourrait bien changer l’avenir du PSG demeure l’arrivée de Leonardo. Le retour du brésilien en tant que “grand patron du sportif” devrait remettre de l’ordre dans une maison parisienne qui en a bien besoin. Directeur sportif séducteur aimant avoir les pleins pouvoirs, l’ancien milieu va mouiller le maillot pour l’institution et faire passer l’envie à certains joueurs de trop jouer les enfants gâtés. Pour rêver plus grand, le champion en titre a renforcé son effectif avec plusieurs joueurs de complément qui devraient lui apporter un plus. Le milieu de terrain de la capitale a vu arriver Sarabia et Herrera, deux espagnols à l’implication certaine mais aussi Gueye, pierre angulaire d’Everton, déjà convoité par le PSG l’hiver dernier. Séduit par le projet parisien, Diallo arrive de Dortmund pour animer la concurrence dans une défense centrale parfois sujette aux turbulences en fin de saison dernière.

Si Tuchel dort mieux après avoir conservé Neymar, les blessures conjuguées de Cavani et Mbappé pour plusieurs semaines doivent tout de même perturber son sommeil. L’arrivée d’Icardi en prêt à la toute fin du mercato va permettre à l’attaque parisienne de bénéficier d’un joueur de classe mondiale supplémentaire pour palier à ce genre d’imprévus. Le sulfureux argentin va devoir gagner sa place, ce qui devrait le transcender. Dans la hiérarchie des gardiens, Areola est prêté au Real Madrid. En manque de reconnaissance, l’international français croise la route de Navas déjà auréolé de trois titres en Ligue des Champions et dont l’expérience peut s’avérer très précieuse pour une ville lumière en quête d’étoiles.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Diallo (Borussia Dortmund), Gueye (Everton), Sarabia (Séville FC), Herrera (Manchester United), Bakker (Ajax Amsterdam), Bulka (Chelsea), Rico (Séville FC, p.), Navas (Real Madrid), Icardi (Inter Milan, p.)Diaby (Bayer Leverkusen), Nkunku (RB Leipzig), Weah (Lille), Buffon (Juventus Turin), Alves (Sao Paulo FC-SP), Rabiot (Juventus Turin), Lo Celso (Betis Séville), Krychowiak (Lokomotiv Moscou), Trapp (Eintracht Francfort), Guclu (Rennes), Areola (Real Madrid, p.)

Attendu au tournant après une huitième place inespérée l’année dernière, le plus dur est à venir pour Reims qui va devoir confirmer cette saison. La politique du club voulue par son emblématique président Jean Pierre Caillot est d’attirer des joueurs à gros potentiels en s’appuyant avant tout sur un collectif bien huilé. Cette méthode qui a fait ses preuves est sans doute la cause d’un mercato finalement assez calme. Les départs d’Engels à Aston Villa et du gardien Mendy à Rennes sont les seuls mouvements pouvant vraiment impacter le groupe Rémois. Pièce maîtresse de l’arrière-garde rémoise avec Abdelhamid, le transfert du défenseur belge a permis de donner sa chance au jeune Axel Disasi mais aussi de remplir les caisses du club. On ne peut pas en dire autant pour Mendy dont la valeur semblait supérieure au prix payé par les bretons. L’habile président avait cependant prévu ce départ en recrutant Rajkovic et a profité du deal avec les rennais pour faire signer Nkada, un jeune espoir qui ne souhaitait pas signer son contrat pro à Rennes.

Élu meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2017-2018 et détenant un bilan plus que positif pour sa première saison en Ligue 1, David Guion a sans doute soufflé en voyant rester au club son buteur vedette Rémi Oudin. Cruelle désillusion par contre pour le joueur dont le transfert à la Fiorentina ne s’est finalement pas fait. Il évoluera donc encore au sein d’une attaque rémoise bénéficiant de l’arrivée en prêt de l’international grec Donis. Le retour imminent de Cafaro, blessé depuis le début de la saison, devrait faire du bien à Reims déjà tombeur de Marseille au vélodrome puis de Lille. Lors de ces matchs, on a pu constater que cette équipe rémoise, au bloc assez bas, se projette toujours aussi vite lorsqu’elle récupère le ballon.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Rajkovic (Maccabi Tel Aviv), Maresic (Sturm Graz), Kutesa (FC Saint-Gall), Munetsi (Orlando Pirates), Nkada (Rennes), Donis (Stuttgart, p.)Engels (Aston Villa), Mendy (Rennes), Chavarria (Majorque), Fontaine (Lorient)

Équipe brillante en coupes l’année dernière, le Stade Rennais a changé de statut au cours d’une saison 2018-2019 marquée par son premier titre depuis 1971. Capables de renverser le PSG en finale de la Coupe de France et de réaliser un très beau parcours en Ligue Europa, les rennais n’ont cependant pas été très brillants en Ligue 1 avec une 10ème place obtenue au classement général. Difficile de rivaliser sur tous les tableaux en étant l’équipe française qui dispute le plus de matchs. L’arrivée en décembre de Julien Stéphan sur le banc rennais a métamorphosé les bretons qui ne souhaitent pas réaliser la même entame de championnat que l’année dernière. Avec 3 victoires en 4 matchs, c’est chose faite. Comme son équipe, le jeune entraîneur de 38 ans, qui a prolongé son contrat avec Rennes jusqu’en 2022, va devoir confirmer cette saison. Avec la cadence des matchs, imposée par une nouvelle participation européenne, la saison sera parfois difficile, d’autant plus que Rennes va devoir affronter des adversaires coriaces dans son groupe (Lazio, Celtic, Cluj). Heureusement pour lui, le Stade Rennais a bien recruté cet été et semble pouvoir continuer d’évoluer aussi bien sportivement que économiquement.

Si les fans rennais ont pu s’inquiéter des départs d’André, Sarr et Ben Arfa, qui ont beaucoup apporté l’année dernière, la fin du mercato les a sans doute rassurés. En signant Martin et Raphinha, Rennes va pouvoir varier les systèmes de jeu et faire tourner son effectif, notamment au milieu et en attaque. Un secteur offensif dans lequel Niang et Bourigeaud ont été conservés, tandis que Tait représente un renfort de poids au milieu. En défense, Bensebaini et Mexer ont été remplacés numériquement par Morel et Gnagnon, alors que Koubek a laissé sa place dans le but à Mendy, véritable mur l’an dernier à Reims. C’est donc bien armé que Rennes se lance à l’assaut d’un championnat dans lequel il doit progresser. 

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Niang (Torino), Tait (Angers), Mendy (Reims), Gnagnon (Séville FC, p.), Morel (Lyon), Salin (Sporting Portugal), Guclu (Paris-SG), Martin (Strasbourg), Raphinha (Sporting Portugal)Sarr (Watford), Bensebaini (Borussia M'Gladbach), André (Lille), Ben Arfa (sans club), Koubek (Augsbourg), Brandon (Osasuna), Mexer (Bordeaux), Diallo (Gençlerbirligi), Baal (Brest)

Mis à part lors de la saison 2013-2014 dans laquelle ils avaient également terminé à la 4ème place du classement, cela faisait très longtemps que Saint-Etienne ne s’était pas montré aussi séduisant en Ligue 1. Après une année décevante consécutive au départ de Christophe Galtier, les Verts ont trouvé la saison dernière, avec Jean-Louis Gasset, l’entraîneur idéal pour se sublimer. Oui mais voilà, celui qui a réussi “à mettre l’ASSE là où elle doit être”, a terminé la saison très fatigué et n’a pas prolongé l’aventure. Pour assurer sa succession, les dirigeants ont opté pour la continuité en nommant son adjoint Ghislain Printant, dont la candidature avait été appuyée par plusieurs joueurs cadres ne se voyant pas rester au club sans lui aux manettes. Connaître la maison verte est un avantage certain mais il reste à savoir si la mayonnaise va prendre entre un groupe chamboulé cet été et ce nouveau coach à forte personnalité ne possédant qu’une seule expérience sur le banc de Bastia dans la peau d’un numéro 1.

Avec la fatigue de la Ligue Europa, cette saison sera forcément plus compliquée pour les Verts. Les dirigeants ont donc recruté des joueurs intéressants, formant, avec les cadres de l’équipe et les jeunes du club, un effectif compétent, du moins sur le papier. Tous ces joueurs vont vite devoir apprendre à jouer ensemble car après de bons débuts, Saint-Etienne s’est montré décevant. Surtout en attaque où Boudebouz n’arrive pas pour l’instant à pallier le départ de Cabella. Brillant à Nîmes, Bouanga peut passer un cap dans le Forez au sein d’une équipe pour qui la trêve sera importante. Pour finir à nouveau dans le Top 5, le staff et les joueurs vont devoir travailler en s’appuyant sur les valeurs qui ont fait la force des Verts.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Bouanga (Nîmes), Boudebouz (Betis Séville), Cabaye (sans club), Youssouf (Bordeaux), Palencia (FC Barcelone), Trauco (Flamengo-RJ), Saliba (Arsenal, p.), Kolodziejczak (Tigres UANL), Moukoudi (Le Havre), Aholou (Monaco, p.), Sissoko (Clermont)Gasset (entr., libre), Saliba (Arsenal), Cabella (FC Krasnodar), Maïga (Metz), Jorginho (Ludogorets Razgrad), Subotic (Union Berlin), Polomat (Gençlerbirligi), Tannane (Vitesse Arnhem, p.)

En réalisant l’année dernière une très bonne saison ponctuée par une victoire en Coupe de la Ligue, Strasbourg est en constant progrès depuis huit ans. Difficile d’imaginer le club alsacien revenir à ce niveau aussi vite après une rétrogradation administrative en CFA 2 durant l’année 2011. Mais Strasbourg est un grand club et il l’a prouvé aussi bien sur le terrain que dans les tribunes de la Meinau. Toujours aussi fidèle, le douzième homme bleu et blanc, sans qui son club n’en serait pas là, aurait mérité de vibrer pour la phase de groupe de la Ligue Europa, mais le Racing a buté sur la dernière marche des barrages face à Francfort. Les alsaciens peuvent se consoler, ils éviteront un possible coup de pompe cet hiver, car répéter la même saison en Ligue 1 va être très difficile.

Pour cette nouvelle saison, l’effectif du Racing fait partie de ceux ayant connu le moins de changements à l’intersaison. Le club se serait tout de même bien passé du départ de son précieux milieu de terrain Jonas Martin dans la dernière ligne droite du mercato. La volonté du joueur de rejoindre Rennes a convaincu les dirigeants d’ouvrir la porte à un transfert. Pour le remplacer, ils ont naturellement pensé à Prcic déjà prêté une demi-saison par Levante de janvier à juin. A noter également l’arrivée du prometteur Bellegarde en provenance de Lens. Joueur complet au gros volume de jeu, ce jeune milieu pourrait bien être l’une des très bonnes pioches du mercato.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Djiku (Caen), Bellegarde (Lens), Koné (Sunderland), Prcic (Levante)Martinez (Nîmes), Gonçalves (Caen), Salmier (Troyes), Saadi (Cercle Bruges, p.), Martin (Rennes)

A l’image de la saison précédente dans laquelle ils ont tremblé jusqu’à l’avant dernière journée, les toulousains se sont habitués à flirter avec la zone de relégation ces dernières années. Sans faire injure au Téfécé, “suffisant” est peut-être l’adjectif qui correspond le mieux à ce club basé dans une grande ville où la pression populaire se tourne plus sur les Rouge et Noir que sur les Violets. S’il a perdu quelques places dans le Top 10 en 2019, le centre de formation toulousain reste l’un des meilleurs de l’hexagone et le club compte bien s’appuyer sur plusieurs de ses jeunes dès cette saison pour construire l’avenir. En attendant l’entraîneur Alain Casanova pourra compter sur un groupe intéressant emmené par Max-Alain Gradel, joueur très important la saison dernière, qui a décidé de rester au club faute d’offre convenable.

Pour accompagner l’ailier ivoirien sur le front de l’attaque, Toulouse a réalisé le plus gros transfert de son histoire en faisant signer le dijonnais Said. L’ancien international Espoir français vient de marquer 14 buts en deux saisons avec Dijon mais n’a toujours pas été titularisé par Casanova. Ses coéquipiers Dossevi et Koulouris ont débuté la saison et ne vont pas laisser leur place aussi facilement. Arrivé cet été, le grec déjà auteur de 2 buts pourrait vite exceller en Ligue 1. Makengo et Isimat-Mirin, tous deux prêtés avec option d’achat, semblent être également de bonnes recrues. Seul bémol dans le bon début de saison du TFC, la fracture de la clavicule de Rogel, le nouveau défenseur central uruguayen.

Principales ARRIVÉES Principaux DÉPARTS
Saïd (Dijon), Koulouris (PAOK Salonique), Rogel (Krylia Sovetov), Isimat-Mirin (Besiktas, p.), Makengo (Nice, p.), Vainqueur (Antalyaspor, p.)Jullien (Celtic Glasgow), Delort (Montpellier), Blin (Amiens), Fortes (Lens), Moubandje (Dinamo Zagreb), Cahuzac (Lens), Durmaz (Galatasaray), Bodiger (Cadix)

Dernier exercice avant une revalorisation des droits TV qui va forcément entraîner une augmentation du prix des transferts, cette nouvelle saison de Ligue 1 s’annonce encore passionnante. Les luttes pour les places européennes et le maintien devraient à nouveau être acharnés dans un championnat assez ouvert où le Paris Saint-Germain fera cependant encore figure d’épouvantail pour le titre.

Meeting de Deauville

Meeting de Deauville

Comme chaque année pendant l’été, l’hippodrome de Deauville-La Touques s’apprête à accueillir l’élite du galop international durant un mois riche en émotions. Avec son cadre idyllique et un programme alléchant, ce rendez-vous incontournable attire des milliers de touristes et passionnés mais aussi des acheteurs du monde entier qui participent aux célèbres ventes de yearling. Direction la Normandie et sa Côte Fleurie pour découvrir un meeting exceptionnel.

LE MEETING DE DEAUVILLE EN CHIFFRES

Cette grande messe du galop rassemble 65 000 spectateurs et se déroule cette année du samedi 27 juillet au dimanche 28 août. Durant cette période, 158 courses réparties en 19 réunions permettent de distribuer 8 300 000 euros d’allocations. Parmi ces épreuves, on retrouve 23 courses de Groupe (haut niveau) que rêvent de s’arracher les 150 entraîneurs participants. Ces derniers pourront compter sur 100 jockeys en compétition qui seront en selle sur les 1700 chevaux au départ des courses.

LES PLUS BELLES COURSES

Dimanche 28 juillet: Prix Rothschild / Groupe I / 300 000 €
Premier temps fort du meeting, cette course spectaculaire disputée sur 1600 mètres de ligne droite est réservée aux juments de 3 ans et plus.

Dimanche 4 août: Prix Maurice de Gheest / Groupe I / 380 000 €
Disputée sur une distance inhabituelle à ce niveau de 1300 mètres en ligne droite, cette course permet aux sprinters (spécialistes des distances comprises entre 1000 et 1200m) et aux milers (spécialistes sur une distance de 1600m) de s’affronter sur une distance intermédiaire.

Dimanche 11 août: Prix Jacques le Marois / Groupe I / 1 000 000 €
Courses la plus prestigieuse et la plus richement dotée du meeting, cette épreuve disputée sur 1600 mètres réunit l’élite des milers européens, mâles comme femelles de 3 ans et plus.

Dimanche 18 août: Prix Morny / Groupe I / 350 000 €
Sprint disputé sur la distance de 1200 mètres, le Prix Morny est le premier groupe I en France de la saison pour les chevaux de 2 ans.

Dimanche 18 août: Prix Jean Romanet / Groupe I / 250 000 €
Épreuve mettant aux prises des juments de 4 ans et plus sur 2000 mètres, cette course est un tremplin pour participer au week-end du Prix de l’Arc de Triomphe qui a lieu début octobre sur l’hippodrome de ParisLongchamp.

LES PROFESSIONNELS À SUIVRE

Depuis de nombreuses années, les amateurs de galop étaient habitué à voir l’entraîneur Jean-Claude Rouget dominer le meeting de Deauville de la tête et des épaules, mais lors des deux dernières éditions ce dernier a connu de moins bons résultats mais qui comportent des excuses. Touché par un virus d’une violence rare en 2017, son effectif a beaucoup souffert, impactant ainsi ses statistiques. Aujourd’hui son écurie semble avoir sorti la tête de l’eau et les chiffres de cette année vont dans ce sens, en atteste le cap des 100 victoires remportées dès le 18 juillet dernier.

En plus de la forme retrouvée, un autre signe positif peut laisser penser que Jean-Claude Rouget est à l’aube d’un grand meeting, avec l’inauguration il y a bientôt un an d’une écurie en Normandie. L’entraîneur aux multiples records a en effet délocalisé en 2018 une partie de son écurie de Pau à l’hippodrome de Deauville-La Touques, ce qui a permis à toute une génération de chevaux de prendre leurs marques sur les pistes et les plages de la Côte Fleurie. D’autres entraîneurs deauvillais habitués des lieux et qui ont connu de la reussite l’an passé seront aussi à surveiller. Parmi eux Stéphane Wattel, Yann Barberot, Markus Nigge ou Romain Le Dren-Doleuze.

Même s’ils ont parfois traversé des périodes creuses en termes de résultats cette année, les entraîneurs de renom André Fabre et Fredéric Head sont généralement très en vue l’été en Normandie. Même son de cloche pour Charlie Appleby qui ne se déplace jamais en France à des fins touristiques. L’entraîneur anglais de la célèbre casaque Godolphin a réalisé un véritable carton l’an passé en remportant  7 courses pour seulement 12 partants. Du côté des jockeys, Cristian Demuro et Mickaël Barzalona devraient bénéficier de bonnes montes vu leur association avec des entraîneurs en vue. Au coude à coude au classement de la cravache d’Or et disposant de très bons agents, Maxime Guyon et Pierre-Charles Boudot devraient eux aussi régulièrement s’illustrer, au même titre que Christophe Soumillon, Stephane Pasquier ou encore Théo Bachelot qui obtiennent de bons résultats sur l’hippodrome de la Touques.

Outre les courses hippiques et les nombreuses animations dont pourront profiter les vacanciers, un autre événement en marge du meeting attire des visiteurs du monde entier: les ventes de yearling. Ces poulains qui entrent dans leur deuxième année représentent l’élite de l’élevage français et la quintessence des pur-sang anglais. Deauville devient alors pendant plusieurs jours le lieu de rendez-vous de nombreux courtiers représentants les intérêts d’une clientèle internationale diverse composée de grands patrons, émirs, professionnels du milieu hippique voire de sportifs comme Antoine Griezman. Ces ventes génèrent chaque année plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffres d’affaires afin d’acquérir ces futurs champions qui fouleront les pistes des plus grands hippodromes du monde et dont certains d’entre eux viendront peut-être briller lors des belles épreuves du meeting de Deauville.

Coupe du monde féminine 2019

Coupe du monde féminine 2019

Après avoir vibré l’été dernier avec la victoire des bleus dans l’édition masculine, la France accueille, pour la première fois de son histoire, la coupe du monde féminine de football. En pleine croissance, le football féminin n’a jamais connu un tel engouement et cette compétition devrait lui permettre de faire grimper encore un peu plus sa cote de popularité. PariFuté vous éclaire sur cet événement qui va occuper une place importante dans l’agenda sportif durant un mois.

LE MONDIAL FÉMININ EN CHIFFRES

La 8ème édition de la Coupe du monde féminine se déroule du 7 Juin au 7 Juillet en France. 9 stades accueilleront les 52 rencontres de ce Mondial dans lequel 24 équipes tenteront de soulever le trophée. Au total, 36 nations auront participé à une Coupe du monde féminine à l’issue de cette compétition, et seulement 7 pays ont participé à toutes les éditions: Etats-Unis (3 victoires), Allemagne (2 victoires), Japon et Norvège (1 victoire), Suède, Brésil, Nigéria.

Côté joueuses, la Brésilienne Marta détient le record de 15 buts marqués en quatre éditions tandis que sa compatriote Formiga va disputer à 41 ans son 7ème Mondial. C’est l’américaine Kristine Lilly qui détient le record du plus grand nombre de rencontres disputées avec 30 matches en cinq éditions et c’est une autre américaine, Michelle Akers, qui détient le record de buts inscrits sur une seule édition avec 10 buts marqués en 1991.

Les rencontres de cette édition 2019 seront à suivre sur 4 chaînes de télévision: TF1, TMC, Canal+ et Canal+ Sport.

LES STADES

CALENDRIER & TABLEAU

Téléchargez le calendrier complet et le tableau de la Coupe du monde

GROUPES & ÉQUIPES À SUIVRE

(Classement FIFA) *Capable de surprendre; **Sérieux outsider; ***Favorite

FRANCE(4)*** Dotées d’un collectif alliant expérience et jeunesse, les bleues trouvent une bonne occasion de démontrer tout leur talent lors de cette Coupe du monde. Faisant partie des nations favorites, la France pourra compter sur le soutien de son public pour se dépasser et réaliser sa meilleure performance en phase finale depuis sa 4ème place en 2011. Le seul bémol peut être la condition physique de certaines joueuses blessées durant la préparation ou fatiguées par la Ligue des Champions.

CORÉE DU SUD(14) Avec cette troisième participation à la Coupe du monde depuis le début du siècle, la Corée du Sud est en constant progrès. Si la tâche s’annonce compliquée pour réussir un gros coup sur la scène internationale, les Coréennes sont en revanche capables d’accrocher une place pour le deuxième tour. Le match contre le Nigéria s’annonce décisif pour cette équipe qui fondera de grands espoirs sur sa meneuse de jeu Ji So-yun, seule joueuse de renom et véritable star au pays avec 53 buts en 113 sélections.

NORVÈGE(12)** Tenante du titre en 1995, la Norvège, qui n’a jamais manqué une seule Coupe du monde, s’annonce encore comme une équipe difficile à battre. Si la meilleure joueuse du monde, la lyonnaise Ada Hegerberg, sera absente pour cause de désaccord avec sa fédération, l’équipe norvégienne pourra compter sur plusieurs joueuses d’expérience comme Caroline Graham Hansen. Equipe qui arrive en pleine confiance, la Norvège peut contrarier n’importe quelle équipe et réaliser une bonne Coupe du Monde.

NIGÉRIA(38) Meilleure nation africaine au classement FIFA, le Nigeria compte 7 participations en Coupe du monde avant cette édition. Dans ce groupe relevé, le seul moyen pour les nigérianes d’espérer atteindre les huitièmes de finale semble être de battre la Corée du Sud et d’être sérieuses défensivement. Avec trois Ballons d’Or africains, l’attaquante Asisat Oshoala est sans doute la joueuse la mieux armée pour faire souffrir les défenses adverses et permettre à son pays de sortir des poules comme en 1999.

ALLEMAGNE(2)*** Equipe européenne la plus titrée du football féminin, l’Allemagne a connu une déconvenue très inhabituelle face aux Pays-Bas lors des quarts de finale de l’Euro 2017. Après plusieurs mois de convalescence, la Nationalmannschaft semble prête à en découdre et faire honneur à son statut d’équipe favorite de la compétition. L’effectif allemand compte plusieurs joueuses talentueuses dont fait partie sa capitaine Dzsenifer Marozsan. Elue joueuse de l’année en France cette saison, la meneuse de jeu fait le bonheur de l’Olympique Lyonnais depuis 2016.

CHINE(16) Nation phare du football féminin avant les années 2000, les Steel Roses ont perdu de leurs éclats et devront batailler ferme pour rejoindre le deuxième tour du mondial. Pour hausser le niveau de l’équipe, la fédération a décidé que d’ici 2020, tout club intégré à la Chinese Super League, devra obligatoirement posséder une équipe de football féminin. En attendant, pour faire trembler les filets, les chinois fondent beaucoup d’espoirs sur l’attaquante vedette Wang Shuang qui évolue au PSG.

ESPAGNE(13)* Même si l’Espagne n’a connu qu’une seule participation en 2015, il serait bien risqué de minimiser ses chances dans cette compétition tellement cette équipe a progressé. Que ce soit en gagnant ses huit matches dans son groupe éliminatoire ou avec ses équipes de jeunes très performantes dans les grandes compétitions internationales, l’Espagne est la nation montante du football féminin. A l’image des joueurs de la Roja, les espagnoles se serviront de la culture de la passe pour rivaliser avec les meilleures équipes.

AFRIQUE DU SUD(38) En se qualifiant pour la première fois de son histoire pour les phases finales la Coupe du monde, l’Afrique du Sud, qui est la sixième nation africaine au classement FIFA, devrait avoir bien du mal à rivaliser dans ce groupe relevé. Les Banyana Banyana qui ont déjà réussi à tenir en échec plusieurs grandes équipes, notamment lors des Jeux Olympiques de 2012 et 2016, réaliseraient un véritable exploit en rejoignant les huitièmes de finale.

AUSTRALIE(6)** Equipe faisant généralement bonne figure au Mondial avec trois quarts de finale disputés pour six participations, l’Australie aborde la compétition avec quelques appréhensions comme son changement de coach en janvier ou encore les retours de blessures et fatigue pour certaines joueuses. Tout cela ne devrait cependant pas empêcher les Matildas de sortir de ce groupe abordable. Emmenée par Samantha Kerr, véritable phénomène du foot féminin à seulement 25 ans, l’Australie a les moyens de passer un palier dans cette Coupe du monde.

ITALIE(15)* Après 20 ans d’absence en Coupe du monde, les Italiennes seront présentes en France pour la troisième fois de leur histoire. Surfant sur un engouement grandissant pour le football féminin dans son pays, l’Italie a réalisé une très bonne campagne de qualification avec une seule défaite pour sept victoires. Cet élan ne pourrait malheureusement pas suffire à rivaliser avec l’Australie et le Brésil dans ce groupe, mais avec quatre places qualificatives pour les meilleures 3ème, la Squadra Azzura ne part pas éliminée d’avance.

BRÉSIL(10)** En remportant la Copa América ou il s’est imposé lors de ses sept rencontres, le Brésil n’a rencontré aucune difficulté à se qualifier pour la onzième Coupe du monde de son histoire. Malgré cela, la Canarinha n’arrive pas forcément en grande confiance après neuf défaites en autant de matches amicaux et une image un peu vieillissante. Nul doute qu’après son stage de préparation, le Brésil, qui peut compter sur de grandes joueuses expérimentées, tel Marta, Formiga ou Cristiane, devrait être prêt à fournir sa vraie valeur.

JAMAÏQUE(53) La présence pour la première fois de la Jamaïque au Mondial féminin tient quelque peu du miracle tellement le parcours des Reggae Girlz a été difficile. Passées par les qualifications caribéennes puis par le championnat féminin de la CONCACAF, elles ont dû aller chercher leur ticket pour le mondial face au Panama, après une séance de tirs au but inoubliable. Petit poucet de cette Coupe du monde avec la moins bonne place au classement FIFA, la Jamaïque aura bien du mal à rééditer un nouvel exploit dans ce groupe relevé.

ANGLETERRE(3)*** Équipe aux brillantes individualités mais souvent habituée à déjouer dans les compétitions internationales, l’Angleterre est devenue une nation importante du football féminin ces dernières années. Décrochant la médaille de bronze au mondial 2015 puis demi-finalistes de l’Euro 2017, les Three Lionesses ont montré à plusieurs reprises qu’elles pouvaient battre n’importe quelle équipe. Dès lors, il convient de prendre très au sérieux la candidature anglaise qui à l’image de sa capitaine Stephanie Houghton ne lâchera rien dans ce Mondial.

ÉCOSSE(20) Après une première participation manquée lors de l’Euro 2017 et une déroute dès son premier match contre l’Angleterre (6-0), l’Ecosse découvre la Coupe du monde avec la ferme intention de ne pas revivre la même entame de compétition. Hasard des choses, ce sera une nouvelle fois leurs voisines anglaises qui se dresseront devant les écossaises dès leur entrée en lice. Avec sa surprenante coach Shelley Kerr, la sélection au chardon, composée majoritairement de joueuses évoluant en Angleterre, se servira surtout de ce mondial pour gagner en expérience.

ARGENTINE(37) C’est au courage que l’Argentine s’est qualifiée pour le Mondial avec une troisième place en Copa América puis un barrage remporté contre le Panama. Cependant, cette troisième participation en Coupe du monde s’annonce très difficile pour des argentines manquant cruellement de moyens. En effet, il existe encore un monde d’écart entre l’équipe masculine et féminine dans ce pays où le football est pourtant une religion. Malgré cela, l’Albiceleste se servira de sa grinta pour tenter de faire mieux que lors de ses précédentes participations au cours desquelles elle totalise 6 défaites et 33 buts encaissés..

JAPON(7)** Si le Japon représente une nation majeure du football féminin en ayant participé à toutes les Coupes du monde et en remportant l’édition 2011, elle ne figure plus aujourd’hui parmi les toutes meilleures sélections. Depuis plusieurs années, de moins en moins de joueuses ne partent à l’étranger pour progresser, ce qui explique sans doute cette baisse de niveau. Il ne faut cependant surtout pas écarter cette équipe soutenue par toute une nation et qui, guidée par sa capitaine Saki Kumagai (Lyon), sera comme d’habitude animée par la rage de vaincre.

CANADA(5)** Avec ses deux médailles de bronze olympiques obtenues consécutivement en 2012 et 2016 mais aussi sa 5ème place au classement FIFA, le Canada fait figure d’équipe solide avant le début de cette Coupe du monde. Le seul bémol vient de son incapacité à se transcender lors de cette compétition dans laquelle elle n’a plus atteint le dernier carré depuis 2003. Les Canucks pourront compter sur un effectif ambitieux et jeune, hormis la légende Christine Sinclair qui va disputer son cinquième Mondial et essayer de devenir la meilleure buteuse de l’histoire en sélection.

CAMEROUN(46) Après une première participation à une Coupe du monde plutôt réussie en 2015 avec une élimination en huitièmes de finale face à la Chine, la tâche s’annonce plus compliquée cette année pour les Camerounaises. En se retrouvant dans cette poule relevée, le Cameroun devra se servir de sa solidité et de son expérience acquise en Coupe d’Afrique des Nations pour battre la Nouvelle-Zélande,  un sérieux adversaire dans la course à la troisième place potentiellement qualificative pour les huitièmes de finale.

NOUVELLE-ZÉLANDE(19) Facilement qualifiées pour leur cinquième Coupe du monde en réalisant un parcours sans faute lors de la Coupe d’Océanie, les Néo-Zélandaises ne cessent de progresser et développent un jeu qui va très vite vers l’avant. Malgré son groupe difficile, l’objectif avoué des Ferns est de devenir la première équipe néo-zélandaise à passer le premier tour d’une Coupe du monde. Avec un effectif composé de beaucoup de joueuses évoluant en Europe, elles tenteront donc de faire mieux qu’en 2015 où elles avaient accroché le Canada et la Chine.

PAYS-BAS(8)** Sacrées championnes d’Europe en 2017 à domicile, personne n’attendait vraiment les néerlandaises qui vont tenter de faire honneur à leur nouveau statut pour leur seconde participation à un Mondial. Depuis ce titre à l’Euro et l’engouement suscité dans le pays pour le foot féminin, les Lionnes pourront compter sur leurs nombreux supporters présents en France mais également sur Lieke Martens. Faisant actuellement partie des meilleures joueuses au monde, l’attaquante de Barcelone pourrait bien aider son équipe à se surpasser et pourquoi pas créer une nouvelle surprise dans cette compétition.

ETATS-UNIS(1)*** Nation trois fois titrée et figurant toujours sur le podium lors des sept dernières Coupes du monde, les Etats-Unis s’imposent encore comme l’équipe à battre dans cette édition. Cependant, les américaines seront peut être moins souveraines que par le passé, vu la concurrence qui les attend en France. Son effectif, rajeunie par 11 joueuses n’ayant jamais participé à un Mondial, manquera forcément d’un peu plus d’expérience qu’auparavant. Emmenées notamment par l’emblématique Alex Morgan (102 buts en sélection), les championnes en titre feront, quoi qu’il en soit, tout pour conserver le trophée de l’autre côté de l’Atlantique.

THAÏLANDE(34) Malgré son beau parcours en Coupe d’Asie l’année dernière, il est très difficile d’imaginer la Thaïlande passer le premier tour de cette Coupe du monde avec les Etats-Unis et la Suède dans son groupe. Les thaïlandaises auront fort à faire pour créer la sensation, comme en 2015, où pour leur première participation au Mondial, elles avaient battu la Côte d’Ivoire. Les motifs d’espoir reposent sur Suchawadee Nildhamrong, joueuse évoluant en Californie et star de tout un peuple, mais aussi sur le fait que plusieurs joueuses voudront tout donner avant leur départ à la retraite.

CHILI(39) Pour sa première compétition internationale en dehors des frontières de l’Amérique du Sud, le Chili aurait sans doute souhaité évoluer dans un groupe moins dur. Comme certains pays où le football féminin en est encore à ses débuts, le Chili a compris lors de ses matches de préparation que son apprentissage dans l’élite serait difficile. Parmi son effectif composé de nombreuses joueuses évoluant en Espagne, le Chili fonde beaucoup d’espoirs sur Christianne Endler, gardienne du PSG qui a pratiquement qualifié son pays à elle seule lors de la Copa América.

SUÈDE(9)** Solide nation du football féminin avec sept participations en Coupe du monde, la Suède n’a pas le palmarès qu’elle mérite. Plusieurs fois finalistes de grandes compétitions internationales, les scandinaves ont souvent manqué de réussite au pire des moments. Orphelines de leur attaquante vedette Lotta Schelin qui a pris sa retraite, les Blagult pourront tout de même compter sur plusieurs joueuses d’expérience comme Caroline Seger ou Nilla Fischer pour tenter de conjurer le sort.

Bien malin qui peut dire quelle équipe soulèvera la Coupe du Monde le 7 juillet au soir. Plusieurs nations donnent en effet l’impression de pouvoir aller loin dans cette compétition où le classement FIFA n’est pas le reflet de la forme actuelle des équipes. Les seules certitudes viennent de l’écart de niveau qui sera important entre certaines nations. Ainsi, certaines équipes qui réaliseront une surprise en passant le premier tour auront de grandes chances d’être sèchement battues en huitièmes de finale. PariFuté vous conseille donc de vous pencher sur ces rencontres déséquilibrées à éliminations directes et de vous méfier de certains matchs menant au titre final. 

Sources Photos: Allemagne | Japon

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