LES COURSES DE GALOP

L'Avant-Course

Avant chaque course, les jockeys doivent se peser officiellement dans la salle des balances et ainsi faire constater que leur poids et le même que celui figurant sur le programme de course. Le poids que porte le cheval comprend celui du jockeys, des équipements (selle, tapis de selle, sangle…) et des plaques de plomb glissées dans la selle afin de faire le poids exact.

Pendant ce temps, les chevaux se rendent au rond de présentation, c’est le moment où les entraîneurs et propriétaires se concertent et que les jockeys reçoivent les ordres, ce sont les consignes de courses données par l’entraîneur.

L’ÉTAT PHYSIQUE DU CHEVAL

C’est également au rond de présentation que les parieurs peuvent juger l’aspect physique des chevaux. Lorsqu’il est présenté au public, le pur-sang doit avant tout être calme, avoir une belle musculature et un beau poil brillant et sec (sans traces de sueur séchée) qui prouve qu’il a bien voyagé et conservé tout son influx pour la course. Le cheval très nerveux, qui cherche à «se pointer», qui fouaille de la queue, qui pousse des hennissements ou tout simplement couvert d’écume, part avec un sérieux handicap.

Le cheval angoissé n’est pas non plus un bon indicateur pour le parieur : cela se remarque dans son regard mais aussi dans ses grincements de dents et dans ses excréments avant la course. L’œil vif (le fond doit être très blanc) et la robe soyeuse témoignent de la bonne santé et de la forme d’un cheval. Plus les oreilles d’un cheval sont longues mieux c’est. Les oreilles bien droites signifient que le cheval est volontaire, à l’inverse si elles tombent ce n’est pas bon signe. Il en est de même pour le cheval possédant un bandage unique ou des bandages aux postérieurs.

Certains chevaux sont munis d’oeillères, c’est un équipement permettant au galopeur d’être plus concentré en course et de parfois mieux exprimer ses qualités. Il en existe 2 sortes, les oeillères fermées et les Australiennes (plus grand champ de vision). Le port des œillères pour la première fois peut donc être une indication intéressante car cela va parfois permettre à un cheval nerveux de fournir une meilleure valeur à conditions cependant que l’équipement en question n’ait pas l’effet inverse…

LE CANTER

Après avoir reçu les ordres, les jockeys montent à cheval en direction de la piste afin d’effectuer un canter qui est un galop d’échauffement pour se rendre au départ. Les parieurs pourront alors juger de la fraîcheur du cheval et son apparence physique en piste avant de parier sur la course. Lorsque les chevaux se rendent au départ, il est très instructif d’observer leur action, elle doit être belle et déliée. Il n’est généralement pas bon qu’un cheval tire pendant le canter, en étant décontracté le galopeur garde son influx et à plus de chances de réaliser une bonne performance.

STALLES DE DÉPART ET NUMÉROS DE CORDE  

Les jockeys se dirigent ensuite vers les stalles de départ où chaque cheval va devoir rentrer dans sa «boîte». Il arrive que les chevaux soient aidés à rentrer dans les boîtes par des pousseurs. Si après plusieurs tentatives un cheval refuse de rentrer dans sa stalle de départ il est déclaré non-partant.

Les places dans les stalles de départ sont tirées au hasard quelques jours avant la course, on appelle ça les numéros de corde (le numéro 1 étant celui le plus proche de la corde c’est à dire le plus à l’intérieur de la piste).

Dans le cas où la piste présente un tournant très proche du départ, un mauvais numéro de corde peut ôter quasiment toute chance de faire l’arrivée à un galopeur. Les petits numéros de corde sont donc souvent favorisés car il faut savoir que les chevaux n’ont pas le droit de se rabattre à la corde avant d’avoir fait moins de 200 mètres. Cela signifie que les chevaux de l’extérieur doivent fournir un effort conséquent pour se maintenir en tête avant de pouvoir se rabattre et prendre le contrôle de la course ce qui peut les pénaliser par la suite.

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