LES COURSES DE GALOP

Déroulement d'une course

Si les courses de galop sont moins tronquées par les aléas de course qu’au trot, il arrive régulièrement que des chevaux ne puissent pas montrer l’étendu de leur talent à cause d’un fait de course. Chutes et chevaux arrêtés par leur jockey sont monnaie courante à l’obstacle, tandis qu’un mauvais départ ou parcours peut enlever toute chance à un cheval de participer à l’arrivée en plat.

Il est donc nécessaire de connaître les différentes données et éventualités qui composent le déroulement d’une course afin de pouvoir repérer notamment des chevaux ayant été «malheureux» en course et qui devront être repris en confiance dans un futur proche.

DÉPART

Lorsque tous les chevaux sont rangés dans leurs boîtes respectives, le départ peut être donné par le starter qui est le responsable du départ. Il déclenche un système électrique qui ouvre simultanément toutes les «boîtes» et qui libère les chevaux, lançant ainsi la course.

DÉROULEMENT

On dira qu’une course est sélective si le rythme est soutenu et qu’il s’agit d’une course d’attente si, à l’inverse, les jockeys patientent pendant la course avant de demander à leurs chevaux de tout donner dans les derniers mètres. Un cheval allant signifie qu’il aime aller de l’avant sans être sollicité par son jockey, mais s’il se montre trop allant, son influx peut être difficile à canaliser pour le jockey.

Un cheval est «brillant» quand il se dépense trop pendant un parcours en tirant. Il souhaite aller plus vite que le rythme voulu par son jockey et risque de s’essouffler avant la fin de la course. Le jockey a alors tout intérêt à décontracter son partenaire s’il ne veut pas perdre toute chance de participer à l’arrivée. Le cheval «froid» parait quand à lui insensible au rythme de la course et doit parfois être sollicité avec vigueur par son jockey pour ne pas être décroché.

Durant une course, il est nécessaire pour un jockey de donner à son cheval le meilleur des parcours. Pour cela il faut qu’il trouve une place au sein du peloton  qui permettra à son cheval de s’économiser à l’abri du vent. Il doit cependant veiller à ne pas être trop loin des chevaux de tête afin de pouvoir trouver l’ouverture au moment du sprint final. La tactique de course élaborée par le jockey peut être différente selon le profil du cheval, du parcours mais aussi selon sa place dans les stalles de départ.

ARRIVÉE

A l’arrivée d’une course, il est courant d’utiliser la photographie pour départager des concurrents arrivés sur une même ligne lorsque la différence ne peut être remarquée à l’œil nu. Comme dans le sport, ce dispositif indispensable pouvant traiter jusqu’à 1000 images par seconde permet aux juges de déterminer sans erreur l’ordre d’arrivée.

Il peut arriver très rarement qu’il y ait «dead heat», c’est à dire que des concurrents soit déclarés ex-aequo.

Les écarts à l’arrivée sont mesurés en distance dont les valeurs sont: Nez / Courte Tête / Tête / Courte Encolure / Encolure / 1/2 Longueur / 3/4 de Longueur / Longueur / Loin.

ENQUÊTES ET SANCTIONS

Les commissaires de courses peuvent ouvrir des enquêtes concernant le déroulement d’une course car aucun concurrent ne doit gêner irrégulièrement la progression d’un autre cheval. Un cheval qui empêche un autre concurrent de le devancer doit être déclassé derrière ce concurrent.

Un jockey jugé fautif d’une gêne peut être sanctionné et cette sanction peut aller d’une simple amende à une mise à pied. Dans le cas d’une mise à pied de 4 jours ou moins, les jockeys bénéficient d’un jour d’exemption de cette sanction. Ils ne pourront utiliser ce joker qu’une fois dans l’année. Le jour où ce joker est utilisé peut donc être un signe que le jockey dispose d’une ou plusieurs bonnes montes pour briller.

Le code des courses réglemente aussi le nombre de coups de cravache des jockeys. Au delà de 6 coups de cravaches, les jockeys s’exposent à une sanction.

Après la course, les jockeys ayant terminés dans les 7 premières places doivent retourner en salle des balances pour se peser.

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